Lu sur Jeune Afrique – Face à la concurrence, les entreprises africaines ne manquent désormais plus de compétences. De plus en plus de jeunes cadres de haut niveau, sortis frais émoulus des plus grandes écoles, à l’étranger ou sur le continent, intègrent leurs rangs. Toutefois, pour qu’elles en tirent pleinement profit et puissent atteindre le top 500 mondial, ces diplômés doivent se muer en leaders capables d’incarner et d’insuffler une vision stratégique, d’entraîner avec eux des équipes. Cela ne s’improvise pas mais se cultive.
La culture africaine privilégiera une personne loyale plutôt qu’une personne compétente
Alors que des groupes occidentaux comme Coca-Cola ou Orange l’ont inclus dans leur politique de management, mettant parallèlement l’accent sur l’africanisation de leurs conseils d’administration, de plus en plus de compagnies du continent, à l’image de l’opérateur de télécoms MTN, des banques BMCE Capital et Ecobank ou encore du conglomérat Dangote, favorisent l’émergence de talents appelés un jour à occuper les plus hautes fonctions.