Lu sur La Lettre des Juristes d’affaires – Ils seraient un peu plus d’une cinquantaine de cabinets spécialisés à se partager en France un marché représentant selon les estimations de 160 à 450 millions d’euros, pour un taux de croissance de 4 à 25 %. Apparu en France au milieu des années 1990, le management de transition, pratique qui consiste pour une entreprise à confier temporairement (de 6 à 18 mois en moyenne) à un prestataire externe la direction d’un ou plusieurs départements (direction générale, industrielle, financière, RH), n’en finit pas de faire sa mue.
Initialement cantonné aux situations de management de crise (restructurations, M&A, reengineering), le manager de transition tend dorénavant à s’éloigner de l’image réductrice du cost killer et la technique est désormais aussi utilisée pour mettre en œuvre d’autres types d’opérations (remplacement d’un dirigeant vacant, besoin d’une expertise spécifique le temps de mettre en œuvre un projet précis ou de pallier un surcroît d’activité, optimisation du financement de l’entreprise, développement d’une nouvelle activité).