Lu sur Entreprise.news – Thierry Collet est chef d’entreprise à la retraite.
La transparence et la « compliance » tendent à devenir des piliers de la gouvernance des entreprises. Au-delà du contrôle de gestion, l’implication de la direction dans la mise en place de programmes anti-fraude est une condition indispensable à l’efficacité dans ce domaine. Exemples.
Le projet de loi Sapin II, relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, introduit en France l’obligation pour les entreprises de se doter de programmes de prévention des risques et de conformité. Les programmes de « compliance » s’imposent ainsi progressivement dans la gouvernance des entreprises. Les politiques anti-fraude se fondent sur le triptyque prévention – détection – investigation. La prévention peut aussi passer par la diffusion d’un code éthique, la réalisation d’une cartographie des risques, la sensibilisation et la formation des salariés…. La détection s’appuie, elle, sur des dispositifs d’alertes et sur l’analyse des données électroniques. Quant à l’investigation, en cas de soupçon, elle réclame des analyses complémentaires et la conduite d’entretiens individuels.