On ne compte plus les rapports qui évoquent sans cesse la « fin imminente du travail » ; selon une étude de Roland Berger, ce sont 42 % des emplois qui devraient disparaître à court terme. McKinsey parle de cinq millions d’emplois potentiellement à risque, uniquement dans les transports aux États-Unis. Les acteurs politiques ne sont pas en reste ; s’ils ne comprennent généralement que mal les enjeux de la révolution digitale, ils n’hésitent pas à exacerber les aspects les plus anxiogènes de celle-ci pour mieux apparaître comme des sauveurs providentiels, disposant des solutions pour vivre dans la société de l’après-travail.
La révolution digitale à l’épreuve de l’économie : l’enjeu de la productivité (1/2)
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